Besoin d’espace
Pour les autres, il faut de la place. Ils forment des buissons, préférant s’étendre en largeur plutôt qu’en hauteur comme Philodendron selloum (P. bipinnatifidum), aux grandes feuilles découpées. Plus rares, la variété P. Verrucosum dont le feuillage est doux au toucher ou le P. gloriosum aux feuilles d’un vert vif en forme de coeur, éclaireront vos intérieurs.
Faciles à vivre
Côté lumière, ils ne sont pas très exigeants : ils tolèrent une luminosité moyenne, mais poussent très bien dans une pièce lumineuse si vous ne les placez pas en plein soleil. Côté terreau, ils aiment la légèreté, le bon drainage : optez pour un bon terreau pour plantes vertes assez fibreux. Ils sont sensibles à la pourriture des racines, surtout si le pot est mal drainé. Laissez toujours sécher la motte entre deux arrosages. Maintenez la mousse du tuteur toujours humide s’il y a lieu. Ajoutez un engrais liquide tous les 15 jours pendant la période de végétation dans l’eau d’arrosage.
Tailler, c’est possible
Ils peuvent devenir envahissants, grandissant, pour certains de 60 cm par an. Heureusement, il est possible de les tailler pour réduire leur volume : coupez l’extrémité des tiges toujours à 1 à 2 cm au-dessus d’une feuille. Ne coupez pas les racines aériennes. Les tiges taillées peuvent servir également pour la bouture, très facile sur cette famille.Bon à savoir
Les philodendrons contiennent des substances irritantes pour la peau. Méfiez vous du latex blanc qui s’écoule des blessures (cassures, tailles…).
Ils purifient l’air !
Tous les « philo », y compris leur cousin « monstéra », absorbent le formaldéhyde,
en plus ou moins grande quantités, le plus efficace étant le philodendron « rouge » (P. erubescens) qui élimine également le trichloréthylène en moindres quantités. Le P. selloum, avec ses grandes feuilles transpirant énormément, améliore de façon très
notable l’hygrométrie de l’air.