L’éducation positive est une approche éducative qui cherche à mettre l’accent sur la motivation du chien et à le faire évoluer dans un état émotionnel positif, afin de renforcer ses « bons » comportements. Quels sont ses fondamentaux ? En quoi est-elle différente des méthodes dites « traditionnelles » ? Quelles sont ses limites ? Explications.
L’éducation positive canine s’oppose en tous points aux techniques de dressage traditionnellement utilisées. Celles-ci consistent principalement à obtenir du chien qu’il obéisse en le soumettant via la punition verbale ou physique. Par crainte, le chien va donc chercher à éviter les comportements dits « mauvais ». En éducation positive, c’est l’inverse : l’objectif est de développer les « bons » comportements de son chien en le motivant à bien agir avec des récompenses, ainsi que de créer une relation saine, basée sur le bien-être et sur la confiance entre le maître et l’animal. Un chien apprendra de manière plus efficace et plus durable s’il est stimulé et évolue dans de bonnes conditions émotionnelles.
Bien que l’éducation canine positive repose sur quelques grands principes, il n’existe pas de recette miracle, mais plutôt une multitudes de techniques qui vont dépendre du comportementaliste, du caractère du chien, de la relation maître / chien, etc. Cette adaptabilité peut d’ailleurs être considérée comme un premier pilier de la méthode. En effet, tout comme les êtres humains, chaque chien est unique. L’éducation positive demande donc d’observer son chien, d’apprendre à le connaître, à décrypter ses réactions et à savoir ce qu’il aime, pour pouvoir lui offrir une éducation adaptée à son tempérament.
Le second principe de cette approche est la récompense. Stimuler le bon comportement d’un chien induit nécessairement une récompense : c’est cela qui va créer chez lui la motivation, et l’inciter à recommencer. Mais attention, récompense ne veut pas forcément dire friandise. Une récompense peut aussi être une caresse, une séance de jeu, ou tout simplement donner au chien ce qu’il attend.
En troisième lieu, il est important de poser des limites, et de donner un cadre à l’animal : chacun sa place, chacun sa gamelle, etc. Cela va créer chez lui un climat sécurisant, et rendre la vie en communauté plus agréable pour toute la famille.
Comme toute approche, l’éducation positive à son lot de critiques et ses limites. Le danger est évidemment d’appliquer ses préceptes de manière excessive, en étant trop permissif avec son animal et en refusant de lui imposer des contraintes de peur de générer un stress.
C’est sur ce point précis que se cristallisent la plupart des critiques à l’égard de cette méthode.
Il est donc important de rappeler que le but de l’éducation positive n’est pas de proscrire le « non » et les interdits, mais bien d’accompagner son chien et de le faire évoluer par envie, et non plus par crainte.
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