La pomme de terre est l’un des légumes les plus cultivés. De par l’étendue des plats que l’on peut cuisiner avec, de par son gout mais aussi de par la facilité de sa culture et de sa récolte. Découvrez nos conseils pour planter vos pommes de terre.
Quand ?
De janvier à avril selon les régions quand la terre a atteint 10°C.
Les jeunes plants de pomme de terre sont sensibles aux gelées printanières. En cas de coup de froid, pensez à les couvrir de voile de forçage.
Quelles variétés ?
Au moins deux variétés à maturité décalée afin d’étaler la récolte de la fin du printemps au début de l’automne, voire au-delà après arrachage et conservation :
Variétés précoces (à consommer tout de suite)
Amandine, Belle de Fontenay, Dolwen, Bonnotte de Noirmoutiers…
Variétés demi-précoces (à consommer tout de suite et à conserver)
Caesar, BF 15, Charlotte, Ratte, Chérie…
Variétés tardives (à conserver)
Kerpondy, Reine des Celtes, Désirée, Vittelotte…
Les pommes de terre se cultivent à partir de petits tubercules (appelés improprement « semences ») que l’on plante déjà germés, c’est-à-dire munis de petits germes courts, violets ou blancs selon les variétés.
Pour quelle récolte ?
Comptez une production d’environ 1 à 2 kg / plant.
Pour une famille de 4 personnes, on conseille 2 rangs de 10 m de variétés précoces ; 4 à 6 rangs de variétés à conserver.
Où ?
En climat humides et frais, dans des terrains plutôt acides, profondément travaillés et riches en matières organiques
Avec quoi ?
- Des « semences » de pommes de terre déjà germées (40 plants environ pour un rang de 10 m)
- Un cordeau
- Une griffe, un râteau, une binette ou un plantoir à bulbes
- Un butteur
- Un arrosoir ou un tuyau muni d’une pomme
Comment ?
1. Le long d’un cordeau, creusez des sillons profonds de 15 cm, espacés entre eux de 40 à 60 cm dans une terre préparée et bien désherbée.
2. Plantez des « semences » déjà germées, pas trop grosses (3 cm de diamètre) dont les germes sont courts (pas plus de 1 cm de long) et trapus. Ils sont fragiles : manipulez-les avec précaution.
3. Posez les tubercules (pas trop gros, environ 3 cm de diamètre) au fond du sillon, les germes vers le haut, tous les 35 à 40 cm.
4. Recouvrez délicatement en ramenant la terre avec le râteau. Remontez légèrement la terre sur chaque rang de pomme de terre en passant le butteur. Ne tassez pas. Arrosez en pluie fine.
Si vous plantez peu de pommes de terre, il n’est pas nécessaire de creuser des sillons. Disposez vos « semences » de pommes de terre à bonnes distances les unes des autres le long du cordeau. Faites un trou avec le plantoir à bulbes, calez au fond la pomme de terre les germes vers le haut et refermez avec la « carotte de terre » extraite avec le plantoir à bulbes.
C’est malin !
Les pommes de terre sont lentes à couvrir le sol et supportent mal la concurrence des mauvaises herbes. Il est malin d’occuper le sol avec d’autres cultures qui produiront plus rapidement. Plantez des laitues entre les rangs de pommes de terre ou semez des radis.
Bio, c’est bon !
En prévention du mildiou, on peut arroser le sol au futur emplacement des pommes de terre avec du purin d’ortie, quelques jours avant la plantation.